Lettres d'Adélaïde de Souza à Charles de Flahaut, son fils
(CHAN 565 AP 9)
16 août 1815

C'est dans les moments où je suis navrée de douleur que Minet a recommencé à me tourmenter . Ne lui écris plus, ce sont des entours qui sont indignes.
Je ne sais pas encore ce que je ferai, je te l'écrirai.
Il me semble que tes chevaux vont bien, et que bientôt ils auront repris assez de forces pour s'emporter comme aux beaux jours où ils m'effrayaient tant pour toi. J'ai fait blanchir et laver à l'eau seconde mon ... et j'ai deux colonels anglais qui s'en trouvent fort bien. Les deux chevaux nouveaux ont été tués.
Toute la famille se porte bien, moi je suis bien, bien malheureuse. J'ai éprouvé bien des peines dans ma vie, et ces dernières sont les plus cuisantes, les plus affreuses que j'aie jamais senties. Mais bon, mon cher enfant, que deviens-tu , je n'ai pas un mot de toi depuis des jours, tout cela est bien pénible, ou veux-tu que Corbier t'aille joindre .
Adieu mon bon et cher ami. Ma santé se rétablit un peu, la famille se porte bien.

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dernière modification : 26 décembre 2019
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