Accueil - Plan du site
Biographie sommaire
Bibliographie
Correspondances
Origines - Généalogie
Famille - Entourage
Carrière militaire
Carrière diplomatique
Fonds Flahaut
Etudes

Ressources
Evénements
Anecdotes
Articles de presse
Index des personnages
Actualités et mises à jour
Liens - Lettres et Mémoires
Contact

A consulter :

Annuaire Histoire
Lettres et Mémoires du 19è
Revues historiques
Histoire et manuels scolaires
La boutique de l'Histoire

Au Blason des Armoiries




Recherche personnalisée
 

FLAHAUT (le comte) lieutenant-général, commandant de la légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis, etc.
Né gentilhomme, et fils d'un officier-général, il s'attacha à la fortune de Bonaparte, et parvint par son courage et ses talens militaires au grade de chef d'escadron du 13è régiment de chasseurs à cheval. Nommé officier de la légion d'honneur, après l'affaire de Friedland, les campagnes de 1808 et 1809 lui valurent l'emploi de colonel aide-de-camp du prince de Neufchâtel. Employé en 1812 en Russie, il fut cité avec éloge au combat de Mohilow, et devint bientôt après général de brigade et aide-de-camp de Bonaparte, qui, en 1813, le nomma l'un des commissaires chargés de l'exécution des dispositions de l'armistice du 4 juin. Il se signala aux affaires de Dresde, Leipsick et Hanau ; se réunit, inutilement, le 22 février 1814, aux plénipotentiaires russes, autrichiens et prussiens, à Lusigny, pour traiter d'une armistice, et après la restauration, obtint du roi la croix de Saint-Louis et le titre de commandant de la légion d'honneur. Créé pair de France, le 2 juin 1815, par Napoléon, il le suivit à l'armée ; combattit vaillamment à la bataille de Waterloo, et de retour à la chambre des pairs, défendit le rapport du ministre de la guerre, attaqué par le maréchal Ney, et certifia que les faits annoncés par le ministre étaient vrais. Il donna aussi des détails sur les opérations du maréchal Grouchy, et assura qu'il avait réellement quarante mille hommes à ses ordres. Il appuya ensuite fortement la proposition de Lucien pour faire reconnaîtreNapoléon II, et dit ; "Si l'empereur avait été tué, n'est-ce pas son fils qui succéderait ? Il a abdiqué, donc il est mort politiquement ; pourquoi son fils ne lui succéderait-il pas ?" Depuis le retour du roi, il est resté sans activité.

règles de confidentialité
référencements site créé en 1999, mis à jour le 24 novembre 2019